• L’amour n'est pas robe ou costume prêt à porter, 
    mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.

    Il n'est pas appartement, livré clefs en main, 
    mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer.

    Il n'est pas sommet vaincu, 
    mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes douloureuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

    Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur, 
    mais levée d'ancrage et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.

    Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, 
    mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non", qu'on efface en marchant.

    Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance, 
    mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres, asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie.

    Jean-Michel Martin,


     



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  • La vie est une chance, saisis la.
    La vie est beauté, admire la.
    La vie est béatitude, savoure la.

    La vie est un rêve, fais en une réalité.
    La vie est un défi, fais lui face.
    La vie est un devoir, accomplis le.
    La vie est un jeu, joue le.
    La vie est précieuse, prends en soin.
    La vie est une richesse, conserve la.

    La vie est amour, jouis en.
    La vie est mystère, perce le.
    La vie est promesse, remplis la.
    La vie est tristesse, surmonte la.
    La vie est un hymne, chante le.
    La vie est un combat, accepte le.
    La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
    La vie est une aventure, ose la.
    La vie est bonheur, mérite le.
    La vie est la vie, défends la.

     

    Par mère Thérèsa

     

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    lien citation, réflexion ou pensée personnelle Les vrais miracles ne viennent pas de l'extérieur, ils sont ceux que nous nous autorisons au plus profond de nous

     


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  • Tiré du livre *L’oracle della Luna*

    Quel est selon vous le plus grand mal qui habite le cœur de l’homme et qui peut le freiner dans son chemin spirituel?

    L’orgueil et la peur, répondit-il.   Les deux réponses sont vraies, la peur est peut-être la plus universellement répandue, car la peur habite tous les cœurs sans exception, alors que certains hommes sont dépourvus d’orgueil.

    Savez-vous quel est la plus grande peur?  Sûrement me direz-vous que c’est la peur de mourir et bien non c’est plutôt la peur de la vie…. Oui vous me direz que la vie est le bien le plus précieux qui soit, nous nous y accrochons avec ferveur mais nous ne la vivons pas.  Ou plutôt nous nous cramponnons à l’existence.  Or exister est un fait.  Mais VIVRE est un art.

    Dieu nous a créés : il nous a donné l’Être.  Donc nous existons.  C’est un fait et nous y pouvons rien.  Maintenant il nous faut la vivre.  Et là, nous sommes concernés : car nous sommes appelés à devenir les auteurs de notre vie.  Telle une œuvre d’art, nous devons tout d’abord la vouloir; puis l’imaginer, la penser; enfin la réaliser, la modeler, la sculpter. Et cela à travers tous les événements, heureux ou malheureux, qui surviennent sans que nous y puissions rien.  On apprend à vivre, comme on apprend à philosopher ou à faire la cuisine.  Et le meilleur éducateur de la vie, c’est la vie elle-même et l’expérience qu’on peut en retirer.

    Mais en quoi avons-nous peur de la vie?

    Nous avons peur de nous ouvrir pleinement à la vie, d’accueillir son flot impétueux.  Nous préférons contrôler nos existences en menant une vie étroite, balisée, avec le moins de surprises possible.  Cela est tout aussi vrai dans les humbles demeures que dans les riches palais!  L’être humain a peur de la vie et il est surtout en quête de la sécurité de l’existence. Il cherche, tout compte fait, davantage à survivre qu’à vivre.  Or survivre, c’est exister sans vivre … et c’est déjà mourir.

    Passer de la survie à la vie c’est une des choses les plus difficiles qui soient! De même est-il si difficile et effrayant d’accepter d’être les créateurs de notre vie!  Nous préférons vivre comme des brebis, sans trop réfléchir, sans trop prendre de risques, sans trop oser aller vers nos rêves les plus profonds, qui sont pourtant nos meilleures raisons de vivre.  Certes vous existez, mais la question que l’on doit se poser est : est-ce que je suis vivant?

     

    Wow, lorsque j’ai lu et relu se passage dans mon roman ça m’a fait vraiment réfléchir et pour bien faire même j’ai médité la dessus encore et encore et je vais continuer.  Ça m’a profondément touché et je sais que je ne suis pas tombé par hasard sur ce superbe roman de Fréderic Lenoir des éditions Michel Albin. Une histoire au coeur du XVI e siècle qui a sue captiver mon attention et me faire grandir spirituellement.  Je vous le recommande chaleureusement.

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    Vous avez peur de vivre parce que vivre c'est prendre le risque de souffrir

     *Arnaud Desjardins*

     

    L'homme est né pour vivre et non pour se préparer à vivre

    *Boris Pasternak*


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  • Il était une fois, au pays des mille et une nuits, un roi très critiqué pour ses actes de guerre. Une fois qu'il avait fait prisonniers tous ses ennemis, il les conviait dans une grande salle.

    Le roi criait :

    - je vais vous donner une dernière chance. Regardez tous à droite.

     Tous tournaient la tête vers une rangée de soldats armés d'arcs et de flèches, prêts à leur tirer dessus.

     - Maintenant, disait le roi, regardez tous à gauche.

    Dans cette direction, les prisonniers pouvaient apercevoir une gigantesque porte noire d'aspect dantesque incrustée de crânes humains sanguinolents, de mains décharnées, de morceaux de cadavre en putréfaction. Une porte d'aspect infernal... qui les faisait frissonner d'horreur.

    Le roi se positionnait au centre de la salle

    - Ecoutez moi tous. Que désirez-vous le plus ? Mourir transpercés par les flèches de mes archers ou bien tenter votre chance et passer le seuil de la porte noire ? Décidez-vous, je respecterai le choix de votre libre arbitre...

    Tous les prisonniers adoptaient le même comportement : au moment de se décider, ils approchaient de la porte géante, lui jetait un regard tourmenté et se prononçaient en tremblant :

      - Nous préférons mourir sous tes Flèches !

      Aucun d'entre eux n'osait ouvrir la porte, imaginant quelle insoutenable destin il trouverait là derrière.

    Mais un jour, la guerre fut terminée. Et un soldat qui faisait partie autrefois du peloton d'exécution des archers, osa interroger le roi :

    - Tu sais, grand roi, je me suis toujours demandé ce qu'il y avait derrière la porte noire.

      Le roi répondit :

      - Tu te souviens que je donnais le choix aux prisonniers ? Ils pouvaient pousser la porter ou opter pour une mort certaine. Eh bien, toi, vas ouvrir la porte noire !

     Le soldat, frémissant, s'exécuta et la porte tourna sur ses énormes gonds grinçant. Un pur rayon soleil balaya le sol dallé. Alors le soldat ouvrit la porte en grand. La lumière inonda la salle. Elle provenait d'un paysage verdoyant. Le soldat vit un chemin qui montait au milieu des arbres.Et il comprit : ce chemin, c'était celui de la liberté !
    ---------------------------------------

    Nous avons tous une porte noire dans l'esprit. Pour les uns c'est la peur de l'inconnu, pour les autres, un client difficile, la frustration, la crainte du ridicule,  celle du risque, celle d'être rejeté, d'innover, de changer...

    Mais s'il est vrai qu'on peut perdre, il est également vrai qu'on peut gagner!  Derrière la peur, se trouve le rayon de soleil. Derrière le chaos apparent, il y a peut être une nouvelle étape de votre vie, plus heureuse, plus sereine. Ne vous désespérez pas en temps de crise... avancez sans peur. Décidez de triompher !

    "Le courage est la résistance à la peur : la maîtresse et non l'absence de la peur."
    -Mark Twain-


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  •  

     

    Tu seras un homme, mon fils

    Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
    Et, sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
    Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir.

    Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
    Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
    Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
    Pourtant lutter et te défendre.

    Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter les sôts,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
    Sans mentir toi-même d’un mot.

    Si tu peux rester digne en étant populaire,
    Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
    Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi.

    Si tu sais méditer, observer et connaître,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
    Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
    Penser, sans n’être qu’un penseur.

    Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
    Si tu peux être brave et jamais imprudent,
    Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
    Sans être moral ni pédant.

    Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d’un même front.
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
    Quand tous les autres la perdront.

    Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
    Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,

    Tu seras un homme, mon fils.

     

    Rudyard Kipling

     


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